Société d'Horticulture du Pays de Redon

                           Une découverte en balade

Les botanistes Brigitte Bodiguel et Pierre Danet se sont réunis afin de  nous faire découvrir la flore de notre  littoral. Les 15 participants ont pu bénéficier des connaissances de nos 2 botanistes,  très heureux de partager leur savoir.

sénéçon

Il est fort  intéressant de connaitre l’origine des plantes comme par exemple pour le séneçon dont il tire le nom du latin ‘senex’ qui veut dire vieillard en raison de la touffe blanche qui surmonte ses fleurs. C’est de plus, un excellent moyen de les retenir et de les reconnaitre.

Il y avait tant à voir et  à découvrir, que cet agréable après-midi n’a pas été assez long pour pouvoir satisfaire la curiosité des botanistes en herbe.

Criste marine perce pierre              –    Rosa pimpinelifolia rose a feuille de pimprenelle

La promenade s’est terminée par une collation où la bonne humeur était omniprésente.

C’est l’heure de la pause !

Nos  remercions  nos deux animateurs, garants de la transmission botanique,  que  nous avons hâte de retrouver pour de nouvelles aventures.

Texte et photos du 6 mai:   Irène et Nathalie

Nous avons été accueillis par Daniel dans le terrain qu’il possède à Plessé
et sur lequel il a installé une quinzaine de ruches. Il nous a expliqué comment fonctionne une ruche, quel soin il faut en prendre, etc… Puis nous sommes allés à son domicile où il nous a expliqué comment se fait l’extraction du miel et sa conservation.

Le rucher.

La principale information que nous avons retenue de ses présentations est qu’il ne faut passe lancer dans l’apiculture sans une bonne connaissance des abeilles et des ruches. En ce qui le concerne, avant de débuter, il a suivi pendant un an et demi une formation dans un « rucherécole » (il y en a dans tous les départements).

Discussion autour d’une ruche au toit transparent.

Quelques anecdotes chiffrées pour repères : une ruche peut contenir jusqu’à 60000 abeilles ; la reine pond entre 1000 et 2000 œufs par jour ; le prix d’achat d’une reine sélectionnée et inséminée peut atteindre 150 euros; le poids d’une ruche peut augmenter de 2 kg par jour à partir de fin mars (colza en fleurs) mais ce ne sont pas 2 kg de miel (il y a beaucoup d’eau); pour un professionnel, il faut environ 400 ruches pour en vivre.

Présentation du plancher de la ruche, aéré (contre le varroa*)

le plancher aéré peut être obturé l’hiver par une plaque blanche. Les déchets qui y tombent sont une source d’informations

Après toutes ses explications passionnantes, nous avons bien assimilé
que l’apiculture est pour lui une passion, mais que cette passion exige
beaucoup de temps, de travail et de suivi. Un grand merci à Daniel pour
son accueil pendant cette matinée.

présentation de l’extracteur de miel (centrifugeuse)

Si vous souhaitez en savoir plus sur ce sujet, réservez votre après-midi du
samedi 23 septembre pour la conférence sur « l’utilisation des produits de
la ruche en santé humaine » organisée par la SHPR à Redon

*Le Varroa est le seul genre de la famille des Varroidae. Cet acarien parasite les abeilles et fait partie des causes possibles ou favorisantes du syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles domestiques.

Texte et photos du 1 avril : Jo, Marie-Paule et Nathalie

Devant l’entrée du parc du Grand Blottereau.

34 personnes ont pris le car, à 8h45,  devant le tribunal de Redon,  le samedi 3 Septembre en direction de Nantes.

Plus de 200  exposants en tous genres, animations etc..nous attendaient avec une météo très favorable.

Exposition de cucurbitacéees.

Chaque participant-e était libre de son temps durant toute la journée pour se promener au sein d’un florilège de couleurs et de senteurs, en découvrant les  expositions, en faisant ses emplettes et même en participant aux animations proposées sur place.

des plantes rares.

Nénuphar de toute beauté.

C’était  également l’occasion de faire des rencontres et de partager sa passion avec des inconnus : producteurs, associations, vendeurs… de quoi assouvir la curiosité !

Et bien sûr, celles et ceux qui le souhaitaient sont revenus avec la plante « coup de cœur. »

Texte et photos : Marie-Paule et Brigite

à la découverte d’une flore particulière et son écosysthème

15 personnes, sont parties vers Damgan ce mercredi 22 juin 2022 pour explorer les plantes du littoral.

Brigitte BODIGUEL, botaniste pharmacienne, et Pierre DANET, botaniste, nous ont guidés à la découverte des plantes de la dune (dune mobile en bord de mer et dune grise en arrière). Une marche balade avec des arrêts quasiment tous les mètres tellement il y a de plantes de dune qu’on ne regarde pas de près habituellement. Mais ici, grâce à Brigitte et Pierre, chaque plante que nous trouvons est nommée, décrite dans ses détails et resituée dans sa famille botanique.

Savez-vous par exemple que l’oyat est l’ancêtre de la betterave ? Eh bien, à regarder de près ses fleurs et graines, vous le comprenez. Savez-vous que l’ail des dunes est particulièrement présent ici à Damgan, alors qu’il est plutôt rare sur beaucoup de littoraux ? Savez-vous que les escargots, qu’on trouve par milliers accrochés aux plantes dunaires, montent sur les tiges de plantes pour se protéger de la déshydratation en été et bavent beaucoup pour se protéger du chaud ? Savez-vous que l’ephedra est à la base de l’éphédrine, médicament surtout utilisé comme décongestionnant nasal et en traitement de l’asthme, mais qui est aussi considéré comme un produit de dopage assez toxique ?

Et tant d’autres plantes, et tant d’autres histoires … que, si vous le souhaitez, vous pourrez découvrir en participant à la balade des dunes 2023 !

En ce qui nous concerne, c’est certain que maintenant on regardera de plus près les plantes quand on retournera en promenade en bord de mer.

Merci Brigitte et Pierre pour cette belle balade botanique, et pour le plaisir que vous avez à nous partager vos impressionnantes connaissances.

Texte et photos : Jo