Chandeleur du 6 Février 2016.

2016_02_06 chandeleur - Copie

 

 

 

 

 

Quel succès ! Près de 60 personnes pour cette chandeleur…

Marie-France a projeté une vidéo sur les activités 2015 (démonstration de taille des arbustes, techniques de greffage, initiation au jardin potager, sortie mycologjque,  journée des plantes de Courson au domaine de Chantilly).

Après, nous avons parcouru les derniers articles parus sur le blog de la Société d’Horticulture et avons visualisé et le nouveau logo et l’affiche du prochain salon.

La Présidente a présenté le programme des activités 2016 et annoncé le 29 ème Végétal  Passion qui aura lieu les 23 & 24 Avril au Lycée Issat à Redon. Elle a aussi remercié tous les bénévoles ainsi que les adhérents de l’association ; cette rencontre conviviale s’est terminée autour d’une galette et d’une boisson.

 

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Les plantes s’affolent des douceurs de l’hiver

Les plantes s'affolent des douceurs de l'hiver

 

Alain Richard, spécialiste des plantes ornementales à la Société d’Horticulture du Pays de Redon

 

 

Du mimosa en décembre, des fraises des bois pour Noël, les plantes des jardins sont déphasées par les températures. Est-ce inquiétant ?  Que faut-il faire ?

Des pruniers et des mimosas en fleurs à Noël… Des iris, des rosiers qui n’en finissent pas de fleurir, des arbres qui bourgeonnent alors même que l’hiver n’est pas commencé… Les plantes sont déphasées par la douceur des températures.

« La floraison est de plus en plus précoce, c’est un phénomène que l’on constate depuis un peu moins d’une dizaine d’années, signale Alain Richard, spécialiste des plantes ornementales à la Société d’Horticulture du pays de Redon. Mais c’est vrai que cette année, c’est exceptionnel. Les pruniers sont déjà en fleurs. Il y a des fraises des bois. Mais elles n’ont bien sûr aucun goût. »

Les pommiers souffrent

Pour autant, le spécialiste juge qu’il n’y a rien à faire en matière de protection pour le moment. Pour lui, les plantes ne sont pas forcément en danger.  » Même s’il y avait un coup de froid, et que les bourgeons gelaient, elles survivraient. Il y aurait simplement moins de fleurs. « 

La situation est plus compliquée pour les arbres fruitiers, selon Pierre Danilo, spécialiste de ces arbres à la Société d’Horticulture. « Même si il n’y a pas de gel et que les bourgeons arrivent à s’épanouir en fleurs, celles-ci ne seront pas pollinisées car il n’y aura pas d’insectes pollinisateurs. Donc il n’y aura pas de fruit. C’est notamment le cas des arbres qui produisent des fruits à noyaux les pruniers, les cerisiers. « 

Selon Pierre, les arbres qui souffrent le plus de la douceur de l’hiver sont les pommiers.  » Ils ont besoin d’une période de dormance. Sinon, ils s’épuisent. « 

Accompagner les changements

D’ici quelques années, il estime que certaines variétés ne seront plus adaptées au climat.  » Mais, il existe des dizaines et des dizaines de variétés, j’en ai plus de 120 en collection.  » Il positive : de nouveaux fruitiers vont se prospérer.  » On verra davantage d’abricotiers par exemple… « 

Il n’y a donc qu’à attendre. Attendre et observer pour accompagner ces changements. Les deux spécialistes recommandent d’être particulièrement attentifs aux petites bêtes.  » Les pucerons notamment. On en voit qui sont actifs au pied des arbres. Et dès que les températures vont grimper, ils vont se multiplier. « 

Les jardiniers amateurs devront faire connaissance avec de nouvelles espèces. Pierre évoque de nouveaux nuisibles  » mais qui arriveront peut-être avec leurs prédateurs et tout s’équilibrera avec le temps… «  La nature finit toujours en équilibre…

Article paru le 07/01/2016 sur Ouest France – Christelle GARREAU –

 

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Activités – Programme 2016

Tout frais sorti, le programme des activités proposées sur l’année 2016

(NB : le programme est téléchargeable au format pdf à la page « Programme 2016 »)

Programme 2016 001Programme 2016 Activités SHPR 001

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Fleur du mois de mai 2022

Delphinium Pacific King Arthur

Le Pied d’alouette ou Delphinium Pacific King Arthur est une variété vivace, qui offre en été de magnifiques inflorescence altières, à hauteur d’homme, rassemblant des fleurs semi-doubles, d’un bleuté vif et profond, éclairées d’un oeil blanc. Impériale et spectaculaire en fond de massif, cette plante nécessite un tuteurage. Les delphiniums s’épanouissent au soleil dans les sols riches, profonds, perméables mais restant frais.

Delphiniums photographiés à la mi-mai à Redon.

Le Delphinium ‘Pacific King Arthur‘ est l’un des nombreux hybrides ((x) cultorum) obtenus par le croisement de D. elatum qui a donné naissance, entre autres, à la célèbre série des « Pacific Giant ». Les « Pacifics » sont des hybrides d’obtention récente remarquables pour la taille de leurs inflorescences de 1m à 1,20 m de long sur des tiges nombreuses atteignant 1,8 m à 2 m de hauteur.

‘King Arthur’ est une grande plante vivace herbacée de courte vie, mais de croissance rapide. Elle forme une touffe de feuillage palmé très découpé, vert tendre, d’où émergent en été des hampes florales de 1 m de hauteur sur des tiges nombreuses hautes de 1,8 m. La floraison principale se déroule en juin, et remonte en septembre si les tiges sont coupées à ras au fur et à mesure de leur défloraison. Elle est très visitée par les insectes butineurs. Les fleurs sont  semi-doubles, en coupes de 5 cm de diamètre, réunies sur de grands épis altiers et solides. Elles et montrent des pétales de couleur intermédiaire entre le violet foncé et le bleu-violacé, autour d’une jolie collerette visible de loin, appelée ‘mouche’ ou ‘abeille’, de couleur blanc pur. La plante se développe à partir d’un rhizome ligneux s’enfonçant verticalement dans le sol.

La silhouette caractéristique des Delphinium donne toujours de l’ampleur, de la verticalité et beaucoup de charme aux massifs de plantes vivaces. Ses fleurs tiennent bien et sont particulièrement appréciées dans les bouquets.

 

 

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Fleur du mois d’avril 2022

Callistemon rigidus – Rince-bouteille

Le Callistemon rigidus, également appelé rince-bouteille rigide en raison de ses rameaux un peu raides et de son fin feuillage coriace, est l’espèce à fleurs rouges la plus rustique du genre, l’une des plus accommodantes vis à vis de la nature du sol et des plus résistantes face au manque d’eau. Tant de qualités pour un arbuste persistant australien réputé capriceux permettent à de nombreux jardiniers d’offir des fleurs à leur jardin sec en début d’été, juste avant la longue traversée du désert que représente trop souvent l’été en climat méditerranéen. Sous ses airs un peu revêches, le Callistemon rigidus n’en finit pas de séduire par sa belle santé et son éblouissante floraison en goupillons d’un rouge pourpré, joliment poudrés de pollen jaune d’or.

Le Callistemon rigidus est un arbuste persistant de la famille des myrtacées, cousin des myrtes et des Leptospermum. Cette espèce botanique est originaire de Nouvelles-Galles du Sud en Australie, mais contrairement à de nombreuses autres ne pousse pas en bordure de cours d’eau, mais dans les sols pauvres, profonds, frais à très secs et tolère bien la présence d’argile ou de calcaire.

Il s’agit d’un arbuste de climat doux, formant un buisson un peu raide, au port érigé et légèrement évasé s’il n’est pas taillé, composée de rameaux rigides. Sa croissance est plutôt rapide, il atteindra à maturité 2,50m de hauteur (parfois davantage) pour 2m d’envergure, en conditions favorables. Son feuillage, clairsemé, effilé et particulièrement étroit, est composé de feuilles coriaces longues de 4cm et larges de 4mm. Elles sont de couleur vert foncé et dégagent au froissement un parfum rappelant l’eucalyptus et le citron. Ses inflorescences apparaissent à l’extrémité des rameaux, juste au-dessus des jeunes feuilles, en mai-juin. Elles sont composées de fleurs sans pétales mais dotées de très longues étamines d’un rouge pourpré et sont rassemblées en épis cylindriques dressés. La floraison est suivie par la formation de petits fruits très durs en forme de cupule, incrustés dans l’écorce. C’est aussi une une plante mellifère et nectarifère qui attire de nombreux insectes butineurs au jardin. Ce Callistemon, pour garder un port touffu, devra impérativement être taillé juste après la floraison.

Rustique jusqu’à environ -10°C/-12°C, le Callistemon rigidus résiste très bien à la sécheresse estivale et dresse une silhouette originale, un peu dégingandée, de plante rompue aux conditions difficiles et aux terres maigres. Pour peu qu’on lui prodigue quelques soins, il deviendra un bel arbuste de haie ou même un sujet intéressant à placer en isolé au centre d’un massif de plantes basses ou tapissantes.

 

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Fleur du mois de février 2022

Abeliophyllum distichum Roseum – Forsythia rose de Corée

L’Abeliophyllum distichum Roseum, également appelé Forsythia rose de Corée ou encore Abélie de Corée, est un arbuste caduc ressemblant par sa végétation et par sa floraison à un forsythia à fleurs roses, mais beaucoup moins utilisé que ce dernier dans nos jardins malgré ses nombreuses qualités. Ses petits bouquets de fleurs exhalent un doux parfum qui rappelle l’amande, un réel plaisir en fin d’hiver. Elles éclosent sur toute la longueur de ses rameaux bruns et nus. Il n’est pas plus difficile à cultiver que son cousin et offre en prime un superbe feuillage automnal. Cet arbuste apprécie le soleil et s’adapte à tout sol ordinaire pour peu que l’on soigne sa plantation.

Le Forsythia rose de Corée est un arbuste de la famille des oléacées. Il s’agit d’une forme particulière de l’Abeliophyllum distichum, dont les fleurs plus roses à l’éclosion gardent leur coloration plus longtemps avant de pâlir en blanc. Ce dernier est originaire de l’est de l’Asie, en particulier du centre de la Corée du sud, où il est devenu très rare. Le forsythia rose est un arbuste de croissance lente, au port buissonnant érigé, pouvant atteindre 1.50m à 2m en tous sens. Il a la particularité de fleurir à la sortie de l’hiver, en février-mars, sur les rameaux de l’année précédente et avant l’apparition du feuillage. Les petites fleurs en clochettes, réunies en de nombreux bouquets, se composent de 4 pétales et dégagent un parfum d’amande. Mesurant 1,5 cm de diamètre, elles sont rose tendre au cœur jaune orangé. Elles virent au brun clair en fin de floraison.

L’Abélie de Corée Roseum est mellifère. Son feuillage est caduc. De couleur vert foncé, il devient rouge pourpre à l’automne. Les feuilles mesurent 8 cm de long. Elles sont disposées sur deux rangées, d’où le nom distichum, du grec ‘dis’ deux et ‘stikhos’ rangée.

L’Abeliophyllum distichum Roseum est très rustique et peu exigeant une fois bien établi. Coupez quelques branches début décembre et placez-les en vase, elles seront en fleurs à Noël.

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Fleur du mois de janvier 2022

Daphne Perfume Princess – Daphné parfumé

Le Daphne ‘Perfume Princess’ doit son nom à ses grands bouquets de fleurs rose tendre magnifiquement parfumées, capable d’embaumer tout un secteur du jardin dès la fin de l’hiver, puis à nouveau en été. Cette nouvelle obtention venue des antipodes est sans doute le plus hâtif et le plus florifère de tous les daphnés hybrides. Cet arbuste persistant s’orne de généreux bouquets de fleurs roses puis blanches, qui s’épanouis- sent tout le long des rameaux, à l’aisselle de grandes feuilles persistantes vert sombre également très ornementales. ‘Perfume Princess‘ est un arbuste d’exception, à la fois rustique, moins exigeant qu’un rhododendron, florifère, très ornemental et parfumé. Autant de qualités devraient faire de cette variété la nouvelle star des jardins et des terrasses.

Pincess Perfume‘ forme un arbuste érigé au port buissonnant, haut de 1.20m et large de 90 cm à maturité. Sa croissance est assez lente. Très florifère, il se pare de délicates fleurs étoilées, rose dragée à anthères orangées, atteignant parfois 6cm de diamètre, très parfumées, réunies en grosses ombelles. Une plante bien établie produira jusqu’à 10 bouquets de fleurs sur chaque rameau, répartis de sa base jusqu’à son extrémité. Cette floraison exceptionnelle marque un temps de repos en juillet-août, puis remonte en fin d’été, de sorte que ce daphné est en fleurs à peu près 6 mois dans l’année. Son parfum, complexe, à la fois doux et agreste, rappelle à la fois l’œillet, le jasmin, la jacinthe, rehaussé d’une pointe épicée de girofle et de notes citronnées.  Les grandes feuilles entières, vert foncé, lancéolées, coriaces, sont longues de 6 à 10 cm et larges de 1 à 2,5 cm. Elles sont groupées en touffes à la cime des branches puis elles s’étalent sur toute la longueur des tiges de l’année. Persistantes en climat doux et tempéré, elles sont souvent semi-persistantes en climat froid. Cette variété ne nécessite pas de taille et se montre assez résistante aux maladies.

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Fleur du mois de décembre 2021

Camélia d’automne – Camellia sasanqua Kanjiro

L’arbuste Camellia sasanqua Kanjiro croit assez rapidement en touffe. Son port dressé contribue à le rendre plus gracieux que le Camellia japonica. Cette variété ‘sasanqua‘ moins répandue fleurit en automne de novembre à février, s’arrêtant lorsqu’il fait trop froid, sur les pousses de l’année ou celles de l’année précédente. Ces grandes fleurs en rosette, de 10 cm de diamètre, sont semi-doubles et parfumées. Les pétales ondulées sont d’un joli rose vif ombrées de carmin. Le cœur de la fleur est jaune vif.

Les larges feuilles elliptiques (en forme d’ellipse) du Camélia sont vert foncé sur le dessus, plus pâles sur le revers. Ce sont des feuilles persistantes et elles mesurent de 5 à 8 cm de long. La plante peut atteindre 3 m de haut en pleine floraison. Très rustique ( -10°), elle est originaire du Japon et de la Chine.

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Fleur du mois de novembre 2021

Le Chrysanthemum x rubellum ‘Clara Curtis’

Le Chrysanthemum x rubellum appartient à la famille des Asteraceae. C’est un hybride obtenu par le croisement d’espèces de l’Est asiatique et de Sibérie (C.zawadskii). Le cultivar ‘Clara Curtis‘ forme un buisson de plus de 60 cm de haut sur 50 cm de large. Sa croissance est assez rapide. La floraison a lieu démarre dès mi-juillet, mais n’arrive à son pic qu’en septembre-octobre. La plante se couvre alors de nombreuses fleurs en forme de marguerite, simples, rose à cœur jaune, de 7 cm de diamètre. Les fleurs sont composées de capitules en corymbes, de 5 à 7 cm de diamètre, odorants, à bractées étroitement lancéolées, ciliées. Le disque est jaune, les ligules sur le pourtour sont roses et oblongues. Les feuilles sont triangulaires-ovales, quinquepartitées, mesurent jusqu’à 5 cm de long, elles sont dentées ou lobées, velues en dessous.

Les marguerites d’automne demandent une exposition ensoleillée , un sol léger, légèrement acide à neutre, fertile, pas trop sec à frais. Elles sont rustiques, au moins jusqu’à -15°C.

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Fleur du mois d’octobre 2001

Waterlily‘ est une plante vivace possédant un organe de réserve appelé corme, et appartenant à la famille des Liliacées. Bien que ses fleurs ressemblent à celles des crocus, le colchique possède 6 étamines et non 3 comme ces derniers, qui font partie des Iridacées. Un corme est une tige renflée recouverte d’écailles, à la différence d’un bulbe, formé d’écailles épaissies comme chez le lis ou l’ail. A maturité, la plante atteint une hauteur de 12cm pour le feuillage. Le feuillage du colchique d’automne Waterlily surgit au printemps, sous forme de 3 ou 4 grandes feuilles lisses, de couleur vert clair, enroulées autour d’une courte tige. Elles mesurent jusqu’à 25 cm de longueur pour 4 à 5 cm de largeur. Elles disparaissent en début d’été, marquant l’entrée en repos du corme. La floraison a lieu en septembre-octobre, chaque ‘bulbe’ produisant 1 à 6 fleurs énormes, hautes de 12cm et larges de 15 cm. Elles sont composées de 20 tépales de texture satinée, d’un rose tirant sur le mauve, qui s’ouvrent progressivement en nénuphar.

Le Colchique Waterlily, l’un des plus beaux, est une plante un peu nostalgique, qui sonne l’arrivée de l’automne mais célèbre aussi très souvent l’avènement d’une très belle arrière-saison, l’un des plus jolis moments de l’année au jardin, dans toutes nos régions. Il s’utilise en rocailles, en sous-bois clairs mais aussi dans les pelouses en compagnie des crocus et muscaris, en potées éphémères, ainsi que dans les bouquets d’automne. Toutes les parties du colchique étant toxiques, la plante est peu inquiétée par les prédateurs les plus courants dans nos jardins.

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