Taille et greffe

Taille d’arbustes de plantes de terre de bruyère à floraison printanière
et  démonstration de greffage de citronniers

Un groupe de 9 personnes a pû assister à la « Taille d’arbustes de plantes de terre de bruyère à floraison printanière et à la démonstration de greffage de citronniers » malgré le ciel menaçant..

Phase d’observation avant la taille bruyère arbustive.

Alain, qui nous accueillait est le responsable de la Section ornementale de la SHPR. Il a pris le temps de nous expliquer l’importance et  l’époque, de la taille avec toutes les différences d’un arbuste à l’autre..

Magnolia, bruyère d’hiver et arbustive, camélia, azalée, piéris, l’aucuba, mahonia charity, etc..

Taille d’un camélia.                                                Chaque geste compte

 

Après 1h30 de taille, nous avons scruté le moindre geste d’Alain au moment du greffage de l’agrume, cette fois ci, en intérieur. Un grand Merci à Jean Marie, adhérent passionné de plantes exotiques, qui est venu avec des porte- greffes et des greffons et ……

Le porte greffe                              Porte greffe et greffons de l’agrume        Finition de la séance greffage

Jeannine, ravie, est repartie avec un citronnier greffé avec deux variétés de citrons !

Cette riche  matinée s’est terminée par un moment de convivialité, près d’un feu de cheminée avec un bon café et des biscuits..

 

Texte et photos : Marie-Paule

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Au bord de l’Aff

Les jardins de Françoise

Pour entrer en matière, sur une table joliment dressée, des parts de gâteau et des boissons  nous attendaient….

Vers la fin des années 70, le terrain  de 1,8 ha était une lande.. Des rochers de granit sont bien visibles un peu partout. Les conditions pour réussir un jardin n’étaient guère évidentes

Il a fallu commencer par défricher grâce à des chèvres et des ânes et dégager les blocs de granit pour en tirer partie.

Après un travail de longue haleine, Françoise et son mari ont réussi à créer un jardin surprenant, OUI, c’est bien le bon mot car dans ce grand jardin, on y trouve des petits jardins avec divers  thématiques.

Pleins de fantaisie et de romantisme ..

Des poules à l’honneur                                 Message de poésie                                Le tronc habité

Le jardin des galets

 

 

 

Chacun à son histoire, en évoquant des personnes disparues mais très présentes dans ces espaces fleuris ..ou alors une collection  d’objets semblables ..ou le portrait de la silhouette du chien de la maison.. où un chemin parsemé de chaussures  qui appartenaient aux enfants, aux amies ou bien des galets porteurs de messages positifs ..

 

Ici et là, des rappels de personnes qui ont beaucoup comptés dans la vie de notre hôtesse.. le muguet de sa grand-mère….

on y voit également les plantes de son jardin d’enfance qu’elle a débuté à l’âge de 4 ans.. on  passe d’une scène à une autre en étant  toujours relié à Dame nature  « Belle et Reine »

 

Françoise avec son Beschorneria septentrionalis ou lis du Mexique

Les  variétés de  vivaces et  d’arbustes   sont  importantes.. en voici  quelques – unes :  les aconites, les campanules, , le poivrier de sichuan ; les lysimaques,  le  prostanthera au parfum de camphre, l’abutilon,  le Romneya ,  le goyavier du brésil, la laiche et le miscanthus , la pivoine arbustive dite Renkaku avec des pétales presques translucides..l’akebia d’Asie orientale, l’ échium,……

 

Sans oublier le potager avec ses succulents  fruits rouges à venir, les fèves, les  topinambours..

Le jardin est entièrement bio. C’est de plus un refuge LPO.

Il faut enfin savoir que le jardin est ouvert au profit de l’association « Les enfants du Noma ».

Portes-ouvertes contre la maladie du Noma

Chaque année, Françoise et Gérard ouvrent leurs portes au public au profit d’une cause qui leur est chère : la lutte contre la maladie du Noma . Cette infection détruit en partie le visage et après d’énormes souffrances les enfants sont défigurés à vie. Seuls 20% des enfants survivent mais gardent un visage mutilé.  En 2020, les dons récoltés ont permis de sauver 11 enfants atteints de cette maladie.

Le principe de cette opération : les visiteurs ne payent pas à l’entrée ; mais ils peuvent acquérir des plantes tout au long de leur visite en échange d’un don pour l’association pour laquelle Françoise et Gérard œuvrent.

En 2021, comme en 2020, du fait de l’épidémie de Covid-19, les portes ouvertes se déroulent les samedi 22, lundi 24, mercredi 26, jeudi 27 et vendredi 28 mai. A raison d’un groupe de 10 visiteurs le matin et un autre groupe de 10 l’après-midi. Et obligatoirement sur inscription préalable à faire par mail à mft9@orange.fr.

Une visite régénératrice pour une cause salvatrice !

Le jardin de Sylvie

 

Jardins de l’amitié.

Dans ce jardin de 4000 mètres carrés, niché sur les hauteurs, les propriétaires ont commencé par ôter quelques pins et  planter une haie vive en 1980.

De jolies courbes                         Une glycine de 3 ans                  Les hostas..sans escargot..

Les courbes du jardin permettent de découvrir les nombreuses variétés de vivaces, d’arbustes ornementaux et fruitiers,  positionnés  avec harmonie . Les phlomis,  le lespedeza de thunberg , l’Eriobotrya Japonica , les montbretia lucifer, les superbes hostas dans une lessiveuse en fer blanc, et d’autres récipients , utilisés jadis … ne peuvent nous laisser indifférent.

Une scène entre autres                                                     Courges séchées et peintes assorties à la tenue complète de Sylvie

 

Les scènes végétales nous invitent à un vrai moment de  contemplation..

Trop tôt dans la  saison, nous avons vu les nombreux rosiers, avant que les fleurs  ne s’épanouissent..  mais le rosier ancien «Rose des neiges » attire particulièrement l’attention de son hôtesse.

Les boissons chaudes et petits biscuits , qui nous ont été servis,  nous ont permis de nous réchauffer et de prolonger nos échanges,  par ce temps humide.

Sylvie et Marie-Paule

 

 

Texte et photos : Marie-Paule et Jo

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Sortie Mycologique: collecte et identification des champignons

L’objectif de notre sortie mycologique annuelle  en forêt du Gâvre est de collecter et d’identifier les champignons, dans un esprit convivial.

Ce samedi 10 octobre, le groupe de 68 personnes est parti de bon matin en direction de la forêt, accompagné de nos quatre mycologues confirmés : M. et Mme Vinouse, M. Biber et Mme Gatepaille.

       

En cette année « particulière », le beau temps était au rendez-vous, ce qui a permis de prendre un bon bol d’air !

La diversité des cueillettes a permis une précieuse identification pour perfectionner nos connaissances, pour le plaisir des yeux et satisfaire nos papilles…

 

Pour rappel, en cas de doute, consulter un spécialiste (mycologue, pharmacien).

Cette matinée a été clôturée par un pot de l’amitié.

Texte et photos : Daniel et Marie-Paule

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Conférence:  » les champignons, leur mode de vie et leur rôle dans la biodiversité »

Une trentaine de personnes (adhérents et non adhérents à la SHPR) ont assisté à la conférence ce 3 octobre présentée par Pierre DANET, Botaniste, membre du Conservatoire Botanique National de Brest et mycophile.

Pierre nous a tout d’abord présenté la classification phylogénétique des « champignons », terme générique selon laquelle les champignons ne sont plus des plantes mais des Eucaryotes qui sont classés dans trois classes : les basidiomycètes (les amanites, par exemple), les ascomycètes (comme la morille ou la truffe), les oomycètes (comme le mildiou, plus proches des algues brunes) et les myxomycètes (le mycélium, et le surprenant « blob »).

Après cet éclairage scientifique, Pierre a passé en revue une série de photos des champignons comestibles les plus intéressants et une autre série des champignons mortels et toxiques. Et bien sûr il a évoqué les risques de confusion entre comestibles et mortels.

Les questions n’ont pas manqué et les réponses ont été à la hauteur des attentes des participants.

Encore merci à Pierre Danet pour cette conférence de qualité, très documentée et accessible aux personnes présentes.

 

Texte et photos : Jean-Yves et Marie-Paule

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Sortie mycologique- Collecte et identification des champignons »

     A notre arrivée à la forêt du Gâvre en ce 12 octobre, jeunes, moins jeunes, amateurs débutants ou passionnés avertis, nous étions environ soixante personnes à se lancer à la cueillette des champignons, après les recommandations de la présidente Mme Périnel.

     De retour, avec de larges sourires et les paniers bien garnis, nos quatre mycologues confirmés : M .et Mme Vinouse, M. Biber et Mme Gatepaille se sont mis au travail.

    Une fois le champignon isolé, on identifie l’espèce en comparant avec des livres, on le sent, on le manipule délicatement, on observe les particularités de ses écailles, de son pied, de son chapeau, de ses lamelles… Le travail ressemble à celui d’un œnologue.

     Quelques conseils  :

– Ne pas mettre les champignons dans un sac plastique, utiliser plutôt un panier.

– Ne pas mélanger les variétés et les non connus.

– Bien cuire les champignons.

– En cas de doute, consulter un spécialiste (mycologue, pharmacie).     De nombreux cèpes de Bordeaux entre autres ont été ramassés, lesquels seront appréciés dans les assiettes !…

Texte et photos : Daniel et Marie-Paule

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Conférence  » Peut-on soigner qu’avec des plantes »

 

A l’invitation de la SHPR, Madame Brigitte Bodiguel, pharmacienne, a donné le 28 septembre une conférence dont le thème annoncé était : « Peut-on se soigner qu’avec des plantes ?» Une quarantaine de personnes étaient présentes.

Mme Bodiguel a mis l’accent sur le caractère indispensable du Végétal pour la vie et l’humain. C’est le seul organisme qui, à partir du minéral, de l’eau et du soleil sait faire du sucre.

La santé s’inscrit dans un contexte scientifique, environnemental, social, politique. Et le contexte du Moyen-Age n’est pas celui d’aujourd’hui. La lecture des « grimoires » atteste d’aucune médecine de prévention. Les gens ordinaires n’avaient aucune sécurité alimentaire, leurs problèmes de santé récurrents étaient les problèmes digestifs : les légumes faisaient peu voire pas, partie de leur régime alimentaire. Les plantes étaient utilisées principalement pour leur vertu antispasmodique, pour les douleurs abdominales. En cas de fièvre et de douleur on droguait les gens avec de la Belladone et du Datura.

149 plantes sont autorisées à la vente.

La profession d’herboriste n’existe plus depuis 1945. Le certificat d’herboriste n’est pas reconnu officiellement.

Brigitte Bodiguel, pharmacienne retraitée, parle « le langage des plantes ». Elle a affiné sa curiosité de la botanique tout au long de sa carrière.

Texte et photos : Nicole et Marie-Paule

 

 

 

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Autour de Redon

Le 22 juin, une quarantaine de personnes intéressées par la richesse que procure la nature quand nous apprenons à la connaître ont pu contempler 3 jardins de styles différents.

Le premier, site agroécologique en permaculture et  certifié Bio de  3 000 m2.

Vanessa l’animatrice, précise que la permaculture ne concerne pas uniquement les jardins mais est plutôt une méthode de conception à vocation durable aussi est-ce  l’éthique dans laquelle, elle nous fait observer le mandala.

Les associations de plantes et de fleurs, de même que les rotations dans chacune des planches présentent un intérêt pour éviter les maladies, attirer les pollinisateurs ou comme répulsif…

Cette mise en culture résulte de l’observation des conditions naturelles du sol, de la compréhension des besoins de ce sol avec les plantes et la réalisation du compost de jardin en conséquence. Un paillage jusque dans les allées limite la mauvaise herbe.

Dans la serre, agencée pour recréer le milieu extérieur, les semis sont réalisés et posés sur des couches chaudes permettant ensuite une récolte plus avancée comme pour le maïs. Les traitements aux ingrédients limités sont naturels et dosés avec minutie.

Pas loin, une spirale aromatique a été créée ou chaque plante a son orientation appropriée.

A l’heure du déjeuner, Marie-Paule la présidente de la S.H.P.R et son époux Yves nous ont offert généreusement l’hospitalité et montré leur univers végétal.

En début d’après- midi, le 2 ème jardin génère une sensation de petite forêt non maitrisée dans laquelle nous nous enfonçons par une petite allée.

Les arbustes nous sont très proches, nous dépassent parfois, nous donnent l’impression d’envahissement tant ils sont nombreux, variés, de toutes hauteurs et aux nuances de vert à l’infini.

Les fleurs très colorées à leurs pieds rappellent que nous sommes bien dans le jardin de Josette qui dit planter ce qui lui fait plaisir là où des endroits sont encore disponibles  d’où ce semblant presque sauvage et naturel aux variétés multiples ( pommiers d’amour, prêle de jardin, figuier, romarin, osier, astomeres, hibiscus, tilleul, consoude, rhubarbe, aspérule odorante, bruyère  Diosma « Pink Fontain », vigne vièrge, camélia, anémone du japon…..)

Le 3 ème jardin de 7 000 m2 entouré de champs biologiques avec vue superbe sur la vallée a tout d’un parc, arboré avec réflexion depuis 12 ans par les propriétaires.

Les arbres fruitiers sont taillés bas par commodité pommiers, noisetiers, cognassier, grenadier..) et le propriétaire tente lui-même de nouvelles greffes.

Nous flânons devant le magnolia, glycine, chêne liège, agapanthe, rosier 

« Pink cloud « , pivoine parfumée, cistes, faux curry, lys….

 Un espace japonisant incite à la médiation devant les bonsaïs sous l’ombre des grands arbres.

Soudain un cèdre s’impose avec ses branches bleutées attirées par le sol.

Dans l’univers fougères, le podophyllum ou plante crapaud provoque notre surprise avec les petites fleurs rouges cachées sous ses larges feuilles.

Nous arrivons dans le potager bio, sans paillage, où se côtoient entre autres 40 variétés de tomates.

Une installation judicieuse de ficelle tendue au-dessus des haricots et pommes de terre éloigne les oiseaux et dirige les feuillages.

Enfin, l’espace agrumes très coloré au sud de la maison nous fait saliver devant le citron caviar.

Le temps magnifique de cette journée nous en mis plein les yeux en attendant le prochain printemps.

Auteurs du texte et photos : Maryvonne , Marie-France, Max

 

 

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Journée Rennaise

Le 12 juin, une vingtaine de personnes a passé une magnifique journée en région rennaise malgré les averses. Le matin, au Thabor à Rennes, nous avons visité :

  • la roseraie de roses anciennes, modernes et même de roses modernes anonymes testées en vue de l’obtention d’un label ;
  • le jardin botanique circulaire à parcourir en spirale, de l’extérieur vers l’intérieur, et le code couleur des étiquettes pour repérer les différents usages des plantes ;
  • la graineterie qui permet d’échanger les graines de plantes sauvages avec environ 150 correspondants d’autres jardins botaniques ;
  • le nouveau jardin potager et fruitier ;
  • le jardin à la française  et le jardin paysager : serres, volière, arbres magnifiques et rares…

Ensuite nous avons déjeuné dans le parc Oberthür (créé vers 1863 par les frères Bühler) avant de le parcourir en admirant des arbres remarquables (taxodium, chêne-liège, sequoia…     ) 

                           

Nous avons terminé la journée par la visite du jardin Zen de Marie-France et Bernard : de nombreux arbustes et arbres sont taillés en nuage et mis en scène avec rochers et objets décoratifs donnant un air japonisant.

Texte et photos : Marie-Claude et Marie-France

 

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Journée au bord de la Vilaine

Dès 8h40 le 25 mai, 38 personnes quittaient le sol Redonnais pour s’en aller sur les bords de Vilaine.

Structuré et décoratif, le premier jardin très soigné nous donne une impression de petite propriété ou tous les matériaux provenant de brocante sont positionnés de manière réfléchie. Pour créer une ambiance, on y voit des bordures de schiste, une fontaine, des lampes intégrées dans d’énormes galets.

 

Une association de vivaces imitant très bien un espace naturel rend le 2 ème jardin très attractif. Dans ce jardin ou l’on s’élève, les touches de blanc mettent en valeur toutes les autres dans le mixed border. Les saynètes et l’échelonnement des floraisons ont été très étudiées.

 

 

L’habitation de notre 3 ème  propriétaire appartenait à un sénéchal, qui est parti très discrètement durant la révolution. Le commerce du sel étaient l’activité principale. Aujourd’hui, 4 chambres d’hôtes sont proposées dans cette demeure du 17ème siècle, qui se situe à la limite de Loire Atlantique et de l’Ille et Vilaine. Jardins à l’anglaise, jardins   à la française, espaces naturels, rien ne manque.

Après la pose déjeuner, nous sommes allés chez Brigitte et Luc qui habitent une maison canadienne ou les courbes et les perspectives sont omniprésentes. D’ouvrir et fermer les volets en bois matin et soir est un choix pour voir et respirer » le jardin », comme le dise les propriétaires.

Pour terminer cette magnifique journée, Scott et Lean nous ont accueillis dans leur propriété de 17 hectares, qu’ils habitent 6 mois de l’année. La biodiversité est au centre de leur projets. Dès leur arrivée, 3 000 arbres ont été plantés: chêne liège, chêne vert, frêne, peuplier noir. On peut y voir une note exotique, une note anglaise, une note méditerranéenne ou tout est savamment positionné. Les plantes mellifères  sont très présentes, de la sauge bleue, cannes des anges, euphorbes lavande… L’accueil que l’on nous a réservé et l’écrin exceptionnel dans lequel nous étions nous procuraient à toutes et tous l’envie de prolonger ce moment.

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 Texte et Photos : Marie-Paule et Marie-France

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Sortie Nature  » A la découverte des arbres et des fleurs de divers milieux  » sur le site des Corbinières.

Le site des Corbinières est un espace naturel boisé de 800 ha, propriété du Département d’Ille-et-Vilaine depuis 1989 qui en assure la gestion, l’entretien et la préservation.Ce 18 mai, sous la conduite de Pierre , Botaniste conservateur, une vingtaine de personnes, membres de la SHPR pour la plupart, ont découvert la diversité botanique de cette ancienne lande boisée. Le relief très marqué a été creusé par un méandre de la Vilaine dans le grès armoricain et dessine une falaise de près de 70 mètres de hauteur, des pentes fortes et un plateau incliné.
Au fil des années, des résineux ont fait l’objet de reboisements successifs. Pierre nous a ainsi fait découvrir le Pin maritime, pin à trois aiguilles de 15 à 20 cm, aux grands cônes et à l’écorce grise. Puis le Pin noir d’Autriche, également à 3 aiguilles mais beaucoup plus courtes, aux cônes nettement plus petits et à l’écorce gris sombre. Le Pin sylvestre à 3 aiguilles dont l’écorce devient orangée en vieillissant. Enfin, le Pin Weymouth à 5 aiguilles de 12 à 15 cm et particulièrement souples au toucher dont il n’y a que quelques individus sur le site.
Autre résineux plus présent sur le site en grand nombre, le « sapin de Douglas » ou « Pin de l’Orégon » ou tout simplement « Douglas » est un résineux originaire de la côte ouest de l’Amérique du Nord (de la Californie jusqu’à la Colombie Britannique au Canada). Il a été introduit en France depuis 1842 et environ 50 000 ha ont été reboisés avec cette essence forestière en Bretagne. Il est peu sensible aux insectes… Le Douglas peut atteindre une hauteur de 40 à 45 m en Bretagne (jusqu’à 100 m dans son aire d’origine). Ses feuilles sont des aiguilles de 3 à 5 cm, sans bande blanche au dos, et assez odorantes. Enfin deux autres résineux sont également présents sur le site : l’Epicéa de Sitka aux aiguilles piquantes dressées en écouvillon autour du rameau. Il est également originaire d’Amérique du Nord. Planté depuis les années soixante en Bretagne, il subit depuis quelques années l’attaque ravageuse d’un insecte (le dendroctone) et les peuplements sont actuellement décimés dans les grands massifs forestiers bretons.
Dernier résineux rencontré sur ce site : le Sapin de croix en Bretagne, ou sapin des Vosges ou sapin pectiné est un arbre du genre Abies aux aiguilles plates de 15 à 30 mm creusées de deux sillons blancs au dos. Espèce de moyenne montagne, il est très peu présent en Bretagne car très sensible aux sécheresses estivales qui se multiplient dans notre région depuis quelques années.
Les feuillus sont également présents sur le site et plus habituels dans nos bois et forêts bretons : le châtaignier, les chênes sessile et pédonculé, le hêtre, le bouleau, le tilleul, le charme, le noisetier, le sureau, l’alisier torminal.
D’autres espèces arbustives feuillues viennent compléter ce cortège botanique : la callune et la bruyère, l’ajonc, le genêt, le houx fragon ou fragonnette, la bourdaine, représentatives de la lande bretonne … Pierre tout en donnant leurs caractéristiques descriptives, les replace dans leurs usages locaux et agricoles.

Enfin, en complément de cette flore très variée, nombreuses furent les descriptions des espèces herbacées et autres fougères. Un dernier arrêt au viaduc ferroviaire des Corbinières a été l’occasion d’évoquer les chauves-souris qui profitent d’un vieux bâtiment comme abri protecteur.

Encore merci à Pierre  qui a fait partager ses connaissances avec notre groupe très attentif.

Texte et photos : Jean-Yves

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