Société d'Horticulture du Pays de Redon

               Conférence animée par Eric Bellec le 26 février

Présentation de son jardin à l’anglaise à Langon.

Les principes de ce jardin : les imperfections de la nature y sont exploitées et non corrigées contrairement au jardin dit français très régulier. Avec des courbes, une organisation naturelle qui imite la nature, et crée dans un but contemplatif.

Dans sa conception, c’est une œuvre d’artiste peintre. On pense aux couleurs, aux masses et  aux volumes, associés à   une grande variété de plantes avec ou sans fleurs . On  y ajoute du mobilier et des objets pour marquer les espaces.

Eric répond aux questions.

Présentation de son jardin sur cour à Ancenis.

Depuis 4 ans qu’il y habite, Eric aménage sa cour de 250 m2. Il l’a compartimentée en 3 espaces avec vues pour en faire une pièce supplémentaire de la maison, une sorte de mini salon de jardin. Avec des plantes nuances de vert et des éléments de décor avec poteries et autres objets.

La création de ce jardin s’est faite par niveaux : d’abord le niveau haut comprenant quelques arbres, et ensuite et progressivement il implante les niveaux inférieurs en avant.

Un vrai tableau ce jardin !

Merci Eric pour cette double conférence qui a passionné les 25 personnes présentes !

Texte et photos :  Jo et Jean-Yves

Aurore Ducreux, a repris il y a 5 ans « la pépinière de la Roche Saint- Louis », située à Sainte-Pazanne, une pépinière spécialisée dans la production de vivaces de collection. Elle a répertorié plus de 3.200 variétés.

Le sujet était passionnant et 35 personnes ont pût assister à cette conférence, le 6 novembre.

Les participants à la conférence prennent place, en respectant les règles de distanciation.

La pépinière est axée sur la recherche de collections, principa lement sur les Vivaces et Arbustes à feuillages remarquables et plus particulièrement, les plantes qui développent des feuillages panachés.

Ses nouvelles créations tiennent compte de l’adaptabilité de la plante par rapport au changement de climat.

Aurore est très passionnée par les ASPIDISTRAS (plante d’ombre à feuillage persistant, qui supporte la sécheresse, intéressante en art floral, plante d’extérieur ou d’intérieur) – 48 variétés sur la pépinière.

Très belle collection d’HEUCHERES, d’HOSTAS, de FOUGERES  qui sont des plantes d’ombre.

Et aussi des nouveautés tels que l’AMICIA ZYGOMERIS – une grimpante de plein soleil

Belle collection aussi de géraniums vivaces. Elle nous a présenté le GERANIUM phaeum ‘Margaret Wilson’ – Feuillage remarquable vert veiné de blanc. Cette mutation du géranium des forêts ne supporte pas le soleil.

Belle réussite aussi pour le COLOCASIA PINK CHINA, vivace très graphique d’Asie tropicale, à croissance rapide, plante qui lui a valu le trophée de Saint-Jean de Beauregard à l’automne 2019.

Sans oublier les graminées et les érables.

Pour une bonne réussite du jardin, tenir compte des couleurs, des textures, du graphisme, des perspectives.

Aurore nous a présenté des associations où les espèces se mettent en valeur les unes par rapport aux autres.

Belle surprise, Aurore avait apporté de nombreuses variétés et  installé en quelques minutes un magnifique stand sous un soleil radieux. C’était le moment  de se faire plaisir ou de passer commande, pour  aller réenchanter son jardin.

Texte et photos : Marie-Odile et Marie-Paule

                  Leur mode de vie diurne et nocture

De nombreux intéressés ont assisté ce 25 septembre à la conférence  de Mr Jean-Claude Zuliani, piégeur officiel, assisté de ses 2 amis dotés aussi de certificat. Protecteur et familier de la nature, ce passionné organise également des formations,  des conférences dans les écoles ou participe à des expositions.

Le public.                                                         Jean-Claude Zuliani et ses amis.

Il maîtrise la taxidermie ou la naturalisation dont l’art consiste à  préparer des animaux morts pour les conserver avec l’apparence de vie. Mais, depuis 2013, selon la législation française, la naturalisation des espèces protégées ainsi que leur exposition au public doivent faire l’objet d’une autorisation préfectorale.

C’est donc dans ce cadre réglementaire qu’il  nous a fait partager ses connaissances sur chacune de ses bêtes  exposées et qui sont souvent à l’origine  des dégâts dans les jardins, dans les arbres fruitiers…. Elles vivent dans l’eau, sur terre, mais certaines sont aussi  des oiseaux redoutables.

Dans l’eau :

Le ragondin brun vit en milieu semi-aquatique d’eau douce, espèce de rongeur, appartient à  la famille «  des rats épineux ». Il a été introduit en Europe au début de 19 ème siècle pour sa fourrure bon marché et pèse en moyenne 7 Kg. Il peut transmettre des maladies  telle  que la leptospirose  ou douve du foie. Il peut détruire des nids d’oiseau aquatiques, cause des dégâts aux cultures, menace certaines  espèces végétales du fait de sa surconsommation…Les ragondins  blancs sont plus rares, ce sont des ragondins albinos. Les mamelles des ragondins femelles ne  se situent  pas sous le ventre mais à un endroit surprenant et  en regard avec leur mode de vie : Sur leur dos !

Le rat musqué est un rongeur plus petit que le ragondin et pèse au maximum 1,5Kg. Il a été introduit en Europe au début du 20 ème siècle pour sa fourrure. Il est devenu le mammifère le plus commun des cours d’eau  dans les zones agricoles de l’Europe de l’Ouest.

Sur terre :

Parmi les espèces de canidés de taille moyenne, le renard qui nous débarrasse entre autres des rats, des mulots, des souris… mais malheureusement parfois aussi des écureuils et des poulets. Il monte avec légèreté les grillages des poulaillers comme les chats. Une tête de poulet coupée dans la nuit ! Pas de doute, c’est l’œuvre du renard qui emporte  parfois certains  morceaux qu’il  régurgite ensuite à ses petits.

Parmi les mammifères, la taupe : comment vit-elle ? Où se trouvent ses oreilles ?  A quelle profondeur de la taupinière est- il plus facile de la tuer ?  Comment disposer les pièges ?  Comment reconnaître la galerie du mâle de celle de la femelle ?  Combien de fois est-elle active chaque jour et dans quel  but ? Pourquoi meure-t-elle naturellement de la faim ?  faut-il porter des gants  pour poser les pièges?  Toutes les  réponses données nous  laissent espérer devenir  un jour  des apprentis taupiers …

Dans  les animaux mustélidés, carnivores aux régimes alimentaires très variés, étaient présentés la belette, la fouine, le putois,  l’hermine,  la martre, le vison d’Amérique et le blaireau qui est  le plus grand des mustélidés en France.

• La belette qu’il est interdit d’attraper sauf en Moselle et bien que pesant 70 à 120gr peut tenir un lapin vivant de 3 livres…..
• La fouine de la même famille que la martre, aime être au chaud, sort la nuit et mange des œufs, poules, oiseaux, les souris…….
• La martre que l’on trouve dans les sapins ou au bord de l’eau, mange des canards, oiseaux, mais préfère des écureuils. La fouine et la martre se ressemblent beaucoup mais leur couleur et des poils sur une partie de leurs corps les distinguent………..
• Le blaireau ne s’aventure pas dans les jardins clos, car ne saute pas mais coure très vite. Il va dans les pelouses et jardins pour chercher des hannetons. Il positionne son terrier   dans les sureaux pour une raison bien précise et l’aère avec soin dans la journée.

Parmi les oiseaux :

La corneille qui mange tout ce qu’elle trouve dans les champs … le geai de chênes  qu’il est interdit de tuer dans certains départements… et la pie noire et blanche….

La longue expérience, les  anecdotes et la disponibilité de Mr Zuliani et de ses amis nous ont fait passer une agréable et instructive après-midi.

Texte et photos : Maryvonne et Max